L’Association des Producteurs de Miel de Yangambi (APROMY) a ouvert les portes de ses bâtiments dédiés à la production locale du miel. Répondant aux normes et exigences de la filière, ces infrastructures offriront aux apiculteurs locaux un cadre idéal pour l’extraction et le conditionnement d’un miel de qualité certifiable et exportable ‘Made in Yangambi’.
Cette initiative s’incrit dans le cadre du projet Nouveaux Paysages du Congo (NPC) financé par l’Union Européenne et mis en oeuvre par le CIFOR-ICRAF dans le paysage de Yangambi qui a pour objectif de convertir le paysage du paysage de Yangambi en un centre de développement durable reposant sur la conservation, le développement d’activités agronomiques et la production d’énergie renouvelable. Dans le but de réduire la pression sur les forêts, le projet a initié plusieurs activités alternatives comme l’apiculture pour diversifier les sources de revenus économiques des populations locales et améliorer leurs conditions de vie.
La majorité des ménages de la ville de Kisangani utilise le charbon de bois (makala) pour la préparation des repas. Le makala est fourni par les communautés forestières environnantes, dont celle de Yanonge. Alphonse Selemani est l’un des nombreux producteurs locaux, une activité dont les revenus lui permettent d’envoyer ses enfants à l'école. En 2020, il a rejoint une association de producteurs pour planter des arbres dans des systèmes agroforestiers, améliorer ses techniques de carbonisation et acquérir des compétences commerciales. A. Selemani bénéficie de ce type d’appui, comme plus de 300 autres entrepreneurs locaux présents dans le paysage de Yangambi.
Josephine Balila, aussi connue sous le nom de « Maman Fil » travaille à Yangambi, RDC, en tant que sensibilisatrice. Elle a été recrutée par le CIFOR-ICRAF dans le cadre d’un effort de restauration des terres dégradées. Sa mission consiste à négocier avec les communautés locales et de s'assurer de la participation de tous dans les activités de plantation d'arbres. Grâce aux efforts déployés par Maman Fil et l’ensemble de l’équipe de sensibilisation, ce sont environ 700 000 acacias et arbres indigènes qui ont été plantés dans des champs en agroforesterie. Près de 400 personnes participent à chaque saison de plantation à des postes en lien avec la construction, la gestion, la sécurité au travail et le soin aux jeunes plantules.
Darius Lisendja n'a que 19 ans, mais il participe depuis 2019 aux plantations d'arbres saisonnières dans le cadre de l’action de restauration des paysages forestiers du paysage de Yangambi. Avec l'argent gagné, il a déjà acheté deux moulins et produit de la farine de manioc et de maïs. Cette activité lui assure un revenu pour toute l’année. L’exemple de D. Lisendja est la preuve que la création d’emplois peut stimuler l’économie locale du paysage.
Les chasseurs en zone rurale vendent la majeure partie du gibier pour approvisionner les marchés urbains. En raison de l'augmentation de la demande urbaine de viande de brousse, ainsi que de la surexploitation de certaines espèces, leurs familles n'ont pas toujours accès à une alimentation adéquate.
Ce spot fait partie de la campagne #NyamaCongo visant à réduire la consommation de viande de brousse dans la ville de Kisangani.
La consommation non durable de viande de brousse, par exemple lors de la fermeture de la chasse, a un impact négatif direct sur les populations d'animaux sauvages dans la forêt. Parce que certaines espèces sont devenues difficiles à trouver, la viande de brousse vendue en ville vient parfois de très loin, ce qui entraîne des risques pour la santé.
Ce spot fait partie de la campagne #NyamaCongo visant à réduire la consommation de viande de brousse dans la ville de Kisangani.
Yangambi, en République démocratique du Congo, abrite désormais la première tour à flux du bassin du Congo, une structure scientifique qui vise à mesurer les échanges de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, le méthane, et l’oxyde d'azote, entre l'atmosphère et la forêt.
Les données produites par la tour sont essentielles pour comprendre la contribution du bassin du Congo à l'atténuation du changement climatique et informer la prise de décisions sur la conservation de ces forêts.
Réalisation : Thomas Freteur | Images : Thomas Freteur et Fiston Wasanga | Montage : Darek Tuba
La viande de brousse et la viande congelée vendues sur le marché ne sont pas toujours correctement conservées et risquent de provoquer des maladies.
La meilleure option est de manger de la viande fraîche produite localement comme le poulet et le porc et de soutenir les éleveurs congolais.
Ce spot fait partie de la campagne #NyamaCongo visant à réduire la consommation de viande de brousse dans la ville de Kisangani.
Depuis 2007, le CIFOR-ICRAF et une douzaine de partenaires travaillent dans le paysage de Yangambi pour renforcer les capacités de gestion forestière, mener des recherches appliquées et soutenir l'entrepreneuriat local et les moyens de subsistance durables.
En octobre 2020, des agents aux frontières en République démocratique du Congo ont été formés pour mieux identifier les espèces de bois et mettre en œuvre les réglementations d'exportation. Cette activité s’est déroulée dans le laboratoire de biologie du bois de Yangambi.