L’Association des Producteurs de Miel de Yangambi (APROMY) a ouvert les portes de ses bâtiments dédiés à la production locale du miel. Répondant aux normes et exigences de la filière, ces infrastructures offriront aux apiculteurs locaux un cadre idéal pour l’extraction et le conditionnement d’un miel de qualité certifiable et exportable ‘Made in Yangambi’.
Cette initiative s’incrit dans le cadre du projet Nouveaux Paysages du Congo (NPC) financé par l’Union Européenne et mis en oeuvre par le CIFOR-ICRAF dans le paysage de Yangambi qui a pour objectif de convertir le paysage du paysage de Yangambi en un centre de développement durable reposant sur la conservation, le développement d’activités agronomiques et la production d’énergie renouvelable. Dans le but de réduire la pression sur les forêts, le projet a initié plusieurs activités alternatives comme l’apiculture pour diversifier les sources de revenus économiques des populations locales et améliorer leurs conditions de vie.
En RDC, le ‘makala’ comme il est connu localement est le combustible largement utilisé pour la cuisson à Kisangani. Cela indique aussi que la production de makala de manière non durable est un des facteurs principaux de la déforestation dans la province de la Tshopo.
A travers le projet GML financé par l'Union Européenne, le CIFOR-ICRAF promeut l’utilisation des foyers améliorés dans les communautés dans l’objectif de contribuer à la diminution de la pression sur les forêts fortement menacées par la coupe du bois de chauffe mais aussi à l’amélioration des conditions de vie par la réduction des dépenses en combustibles dans les ménages. Dans cette lancée, dans une vision de promotion de l’entrepreneuriat local, quatre microentreprises locales de fabrication des foyers améliorés ont été retenu en fonction de leur performance pour répondre à la demande du marché. Il s’agit l’Organisation de Bâtisses et de gestion environnementale (Orbagen), Jiko Butembo, Boyoma et de l’association des fabricants des braseros à céramiques de Kisangani (AFBC-Kis).
Depuis 2017, le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), le Centre international de recherche en agroforesterie (ICRAF) et leurs partenaires interviennent dans le paysage de Yangambi en faveur du développement local et pour faire avancer la conservation et les connaissances. Leur objectif est de soutenir l’entrepreneuriat, l’innovation, la recherche et la bonne gestion des ressources naturelles pour transformer Yangambi en un paysage où les forêts contribuent à améliorer la qualité de vie des communautés locales.
A travers le projet Formation, Recherche et Environnement dans la Tshopo (FORETS) financé par l’Union européenne, le CIFOR vise la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques en parallèle du développement économique local. Les interventions du projet FORETS depuis 2017 s’articulent autour de cinq axes : l’amélioration des capacités, l’encouragement de l’entreprenariat local, la protection de la biodiversité et la recherche pour le développement.
Cette vidéo en langue swahili vise à sensibiliser les agriculteurs du paysage de Yangambi (République démocratique du Congo) sur les multiples avantages de l'utilisation des systèmes agroforestiers dans leurs champs.
À 2 000 kilomètres de Kinshasa, entouré par les arbres et lové au bord du fleuve Congo, se cache un joyau insoupçonné : la cité scientifique de Yangambi. Fondée par les Belges dans les années 1930, elle a longtemps été le premier pôle de recherche mondial en biologie et agroforesterie tropicale. Délaissée après l'indépendance en 1960, miraculeusement épargnée par les guerres du Congo, elle renaît aujourd'hui lentement, grâce au soutien des scientifiques et de bailleurs de fonds.
All around the world, incredible people are working to achieve the Sustainable Development Goals. The #ProudToShare campaign by UNESCO’s Man and the Biosphere Programme (MAB) aims to share their stories and show how communities are making a difference in Biosphere Reserves.
Watch Yangambi Biosphere Reserve’s story to find out how a PhD student is carrying out research on Afromosia, an endangered tree species, showing how the biosphere reserve has been a field for various research projects in the past 30 years.
In this video, they share just of few of their many solutions for people and nature to thrive together. And explore the rest of the #ProudToShare video collection to meet many others across the UNESCO MAB World Network of Biosphere Reserves.
Présentation de la pièce de théâtre « Esuweko » pour sensibiliser les chasseurs de la communauté de Weko (République démocratique du Congo) à l'importance de réduire la vente de viande de brousse.
Une production du CIFOR et les Studios Kabako, financée par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’Union européenne.
La viande produite localement, comme la chèvre et le poulet, est fraîche, de bonne qualité et de bon goût, et facile à préparer dans de délicieux repas. Soutenez les éleveurs locaux, tout le monde y gagne.
Ce spot fait partie de la campagne #NyamaCongo visant à réduire la consommation de viande de brousse dans la ville de Kisangani.
Helena Fatuma est présidente d'une association locale de femmes de Yanonge qui produit du poisson dans de petits étangs pour approvisionner le marché local. La surpêche pratiquée dans le fleuve Congo fait ressortir un besoin pressant d'alternatives en protéines animales pour nourrir la population locale croissante ; c’est le constat de ce groupe de femmes qui tentent à présent d'apporter des solutions. Sélectionnées par le CIFOR-ICRAF en 2019, elles ont reçu une formation sur les techniques de pisciculture améliorées et les compétences financières. L'association d’H. Fatuma fait actuellement partie d’un ensemble de plus de 60 petites entreprises du paysage de Yangambi qui bénéficient d’un soutien pour développer des activités économiques durables.
La majorité des ménages de la ville de Kisangani utilise le charbon de bois (makala) pour la préparation des repas. Le makala est fourni par les communautés forestières environnantes, dont celle de Yanonge. Alphonse Selemani est l’un des nombreux producteurs locaux, une activité dont les revenus lui permettent d’envoyer ses enfants à l'école. En 2020, il a rejoint une association de producteurs pour planter des arbres dans des systèmes agroforestiers, améliorer ses techniques de carbonisation et acquérir des compétences commerciales. A. Selemani bénéficie de ce type d’appui, comme plus de 300 autres entrepreneurs locaux présents dans le paysage de Yangambi.