INTRODUCTION
Les recherches scientifiques qui se déroulent actuellement à Yangambi couvrent un vaste éventail de sciences naturelles et sociales : écologie, biologie, anthropologie, botanique et économie. Voici un panorama de nos principaux projets de recherche.
Un enfant porte des semences améliorées de manioc. Photo: Fiston Wasanga/CIFOR

À Yangambi, la possibilité de transformer et de réorienter les systèmes agricoles est actuellement à l’étude pour accompagner efficacement le développement et garantir la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Le déploiement de techniques comme l’agroforesterie peut augmenter durablement la productivité agricole et les revenus des ménages ruraux en RDC.

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Enquête sur la nutrition. Photo: Axel Fassio/CIFOR

Les forêts regorgent d’aliments nourrissants. Pourtant, une partie importante de la population du bassin du Congo est en proie à la malnutrition. Une carence en micronutriments est particulièrement problématique pour les femmes et les jeunes enfants. Elle peut fragiliser leurs défenses immunitaires, accroître la mortalité et le taux de morbidité, ralentir la croissance et le développement cognitif des enfants.

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Cartographie communautaire. Photo: Axel Fassio/CIFOR

Si elles sont gérées de manière durable, les forêts peuvent devenir un puissant moteur de développement au service des communautés locales, comme des générations actuelles et futures.

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Viande sauvage au marché local. Photo: Axel Fassio/CIFOR

La chasse non durable pour consommer de la « viande de brousse » représente le plus grand péril pour la faune sauvage de Yangambi. En étudiant la répartition et l’abondance des espèces, ainsi que les facteurs sociaux et écologiques qui expliquent ces tendances, les scientifiques contribuent au développement d’alternatives durables de gestion de la faune sauvage. 

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La canopée à Yangambi. Photo: Ahtziri Gonzalez/CIFOR

Les forêts tropicales sont l’un des fers de lance de la communauté internationale pour lutter contre le changement climatique grâce à leur capacité à séquestrer le carbone de l’atmosphère. Les recherches effectuées à Yangambi permettent aux scientifiques de mesurer l’absorption du carbone par les forêts tropicales intactes grâce à des recensements périodiques dans des parcelles permanentes, et de recueillir des données sur les échanges de gaz à effet de serre entre l’atmosphère et la forêt.

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Collection de caféiers sauvages. Photo: Axel Fassio/CIFOR

Yangambi abrite d’importantes collections botaniques in situ et ex situ qui permettent aux scientifiques d’étudier la diversité génétique de la flore du Bassin du Congo.

Un important programme de recherche visa à identifier de nouvelles espèces de caféiers sauvages et à effectuer des expériences d’hybridation pour produire des cultures plus résistantes.

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Commerce du charbon de bois à Yanonge. Photo: Axel Fassio/CIFOR

L’étude des chaînes de valeur locales de produits forestiers, comme le bois-énergie et le bois d’œuvre, permettre d’améliorer la gouvernance forestière. La nature informelle de ces secteurs et la croissance des marchés domestiques exigent de nouvelles approches afin d’intégrer les petits exploitants dans un cadre légal pour assurer la durabilité de leur activité.

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Recherches sur l’afrormosia. Photo: Axel Fassio/CIFOR

La remarquable biodiversité de Yangambi offre aux chercheurs la possibilité d’étudier l’adaptation des arbres au changement climatique et aux variations météorologiques, ainsi que les nouvelles techniques appliquées à la régénération naturelle et à l’exploitation forestière durable.

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